En 2025, le Gouvernement français a désigné la santé mentale comme Grande Cause Nationale, soulignant l’urgence d’agir face à une détérioration préoccupante du bien-être psychique des citoyens.
Dans le monde professionnel, 48 % des salariés se disent en détresse psychologique selon le Baromètre Empreinte Humaine – OpinionWay. Les troubles psychiques sont, désormais, la première cause d’arrêts maladie de longue durée et les risques psychosociaux (RPS) sont en forte hausse (+25 %), avec 12 000 accidents du travail liés à ces risques en 2023.
Face à ce constat, le gouvernement a renforcé le cadre légal pour la prise en compte de la santé mentale dans les entreprises et prévoit la signature d’une charte pour la santé mentale au travail incitative.
Les entreprises ont l’obligation de tenir et mettre à jour leur DUERP (dès le 1er salarié). Depuis 2001, les risques psychosociaux (RPS) doivent être évalués comme tout autre risque professionnel. En 2022, la loi Santé au Travail impose une prise en compte plus structurée des RPS dans le DUERP, avec des exigences accrues en matière de prévention et de traçabilité.
Désormais, le DUERP fait l’objet d’une vigilance accrue des services de contrôle. Les entreprises qui ne documentent pas leurs démarches de prévention des risques psychosociaux s’exposent à des sanctions lors des contrôles des inspections du travail.
Les entreprises doivent organiser des programmes d’information et de formation pour les managers et les salariés sur les dangers professionnels (le stress, le harcèlement, le burn-out, …). L’entreprise doit, également, mettre en place des dispositifs d’alerte et d’accompagnement individualisé.
L’employeur doit veiller à la charge de travail de ses collaborateurs, à la clarté de ses missions et garantir une qualité de management et des relations professionnelles.
Tous ces leviers peuvent prévenir l’apparition de troubles psychiques. Tous les secteurs d’activité et toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, sont concernées.
Lancée en août 2025, la Charte pour la santé mentale incite les entreprises à s’engager volontairement dans une démarche de prévention, formation, accompagnement et sensibilisation.
À ce jour, la charte « Santé mentale et emploi » est incitative et non contraignante. Elle repose sur un engagement volontaire des entreprises à intégrer la santé mentale dans leur stratégie RH, managériale et sociale.
La charte fixe des engagements qui s’articulent autour de quatre champs d’action :
Les entreprises signataires pourront l’officialiser le 20 novembre 2025 lors d’un évènement national.
Par cette signature, elles s’engagent à :
Pour les petites et moyennes entreprises, souvent moins structurées que les grands groupes, cette nouvelle obligation représente à la fois un défi organisationnel et une opportunité stratégique :
Intégrer la santé mentale dans la politique RH, c’est renforcer l’attractivité et la fidélisation des talents.
Face à l’urgence de la santé mentale en entreprise, et dans le prolongement de la charte « Santé mentale et emploi » , les entreprises - quelle que soit leur taille - peuvent agir dès aujourd’hui.
Voici trois leviers simples et efficaces pour amorcer une démarche de prévention durable :
RYDGE Conseil s’engage aux côtés des entreprises pour les accompagner dans l’intégration de la santé mentale au cœur de leur politique RH, en leur apportant une expertise opérationnelle sur :