La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est un enjeu majeur pour l’ensemble des entreprises, quelle que soit leur taille : TPE, PME, ETI, grandes entreprises… Elles sont de plus en plus nombreuses à mettre en place une démarche RSE structurée et des actions sur les thématiques sociales et environnementales.
Certaines d’entre elles, afin de valoriser leur démarche et d’attester de sa qualité, se lancent dans une démarche de labellisation RSE. D’après une étude [1], 39 % des entreprises du panel a, au moins, un label RSE. Ce chiffre monte même à 61 % pour les grandes entreprises.
Vous souhaitez engager votre entreprise dans une démarche de labellisation RSE ? Voici les éléments à savoir avant de vous lancer et réussir votre projet.
Label RSE, de quoi s’agit-il ?
Un label est une reconnaissance délivrée par un organisme tiers qui atteste qu'une entreprise respecte un certain nombre de critères, souvent établis sur un référentiel ou un cahier des charges.
Un label RSE, tel que le label engagé RSE de l’AFNOR, atteste, donc, de la qualité de la démarche mise en place par l’entreprise sur les 7 piliers de la RSE selon la norme ISO 26 000 :
- gouvernance
- respect des Droits de l’Homme
- conditions de travail
- environnement
- éthique des affaires
- consommateurs (relation client par exemple)
- communautés et développement local.
A ne pas confondre avec :
- un label produit, qui s’applique uniquement à un produit spécifique et ne prend pas en compte les pratiques internes de l’entreprise (par exemple : Ecolabel, Fairtrade, label Agriculture Biologique…) ;
- une évaluation, qui est une analyse du niveau de maturité RSE d’une entreprise, basée sur un référentiel, qui conduit à un positionnement sur une échelle de notation (par exemple : Ecovadis) ;
- une certification, qui est un acte formel par lequel une autorité indépendante et accréditée confirme qu'une entreprise est conforme à un standard international, national ou sectoriel (par exemple : ISO 14001, ISO 20121…)
- une charte, qui est un document regroupant des principes, valeurs et engagements auquel une entreprise peut adhérer de façon volontaire, sans aucun contrôle de la mise en œuvre réelle des principes par l’entreprise (par exemple : charte de la diversité, charte Relation Fournisseurs et Achats Responsables) ;
- un rapport de durabilité qui est un document produit dans un cadre réglementaire qui relève d’un exercice de transparence sur les politiques, pratiques, réalisations et objectifs en matière de RSE d’une entreprise. Le label quant à lui évalue les pratiques et les réalisations de l’entreprise au regard d’un référentiel.
Quels sont les bénéfices d’un label RSE ?
Présenter un label RSE c’est développer de multiples avantages pour votre entreprise, à la fois en interne et en externe :
- structuration et pilotage de votre démarche ;
- amélioration de l’image auprès de vos clients, fournisseurs, partenaires ;
- meilleure crédibilité de votre démarche RSE ;
- création d’une nouvelle dynamique interne, implication de vos équipes et même fierté des équipes ;
- gain de temps et amélioration de votre note dans vos réponses aux appels d’offres ;
- amélioration de l’impact social et environnemental de votre entreprise ;
- réduction des consommations, maîtrise des impacts et économies ;
- appartenance à une communauté d’entreprises disposant d’un même label ;
- obtention de financements facilitée ou bonifiée ;
- innovation produit, organisation… ;
- amélioration de la compétitivité de votre entreprise et accès à de nouveaux marchés ;
- Reconnaissance européenne et/ou internationale.
Le choix d’un label doit être étudié rigoureusement. Généraliste, thématique ou sectoriel, il doit correspondre à votre entreprise. Nous vous recommandons de solliciter un conseil avisé pour guider votre décision. Nos consultants RSE sont à votre écoute et vous accompagnent tout au long de votre projet.
Pour aller plus loin, consultez notre décryptage du label Engagé RSE de l’AFNOR.
Être rappelé
[1] Baromètre RSE Kantar 2024.