Article rédigé par Ségolène Ducet-Vermot, associée RYDGE Conseil, Lead national « Facturation électronique » et Laure Schrepfer, associée RYDGE Conseil, Lead national « Transformation de la fonction Finance »
Décidée par la loi de finances de 2020, la facturation électronique, qui devait initialement démarrer en 2024, a bénéficié d’un délai de grâce, jusqu’en 2026, afin de permettre aux acteurs du dispositif (banques, experts-comptables, fournisseurs de logiciels de facturation et de gestion clients et, avant tout, aux entreprises) de mieux se préparer.
Maintenant, nous y sommes et, au-delà des aspects réglementaires, cette réforme est appréhendée par les dirigeants comme un projet de transformation à valeur ajoutée.
Ségolène Ducet-Vermot et Laure Schrepfer confirment les propos du Conseil national de l’ordre des experts-comptables, la facturation électronique est un levier d'innovation, de croissance et de compétitivité pour nos entreprises.
La facture électronique n'est pas une simple numérisation des transactions ; c'est une transformation organisationnelle et digitale qui présente bien plus d'avantages que de contraintes.
Elle permet :
- d'améliorer la sécurité des opérations,
- de raccourcir les délais des règlements,
- de prévenir les erreurs liées à la saisie manuelle,
- de réduire la fraude aux virements,
- de diminuer les coûts de traitement pour les entreprises,
- de renforcer la transparence et la traçabilité des transactions et d'optimiser la gestion des informations extra-financières.
Concrètement, les processus P2P (achat) et O2C (vente) sont positivement impactés.
Quelques exemples de cas d’usage optimisés :
- processus P2P & O2C : si une entreprise souhaite améliorer la gestion de ses paiements, elle peut choisir une PDP qui propose une fonctionnalité facilitant le workflow d’acceptation jusqu’au règlement, qu’il s’agisse d’attacher un lien de paiement aux factures de vente ou de grouper les règlements des factures d’achat. Dans le cadre des prestations de services, cette fonctionnalité permettra d’automatiser l’activation du statut d’encaissement qui devra être obligatoirement transmis à l’administration fiscale ;
- processus P2P : une optimisation du workflow de gestion des achats par des tableaux de bord ergonomiques permettant de comparer les achats et les consommations à partir de données anonymisées ;
- processus O2C :
- bénéficier de solutions de relance automatisées et interactives via des espaces de dialogue avec l’acheteur, des tableaux de bord et des échéanciers ;
- bénéficier de services de recouvrement amiable, voire contentieux, permettant de gérer avec plus d’assiduité le poste client. Pour les plus petites entreprises qui n’ont pas de service dédié au recouvrement, ce service, le cas échéant réalisé avec le support de leur expert-comptable, pourrait représenter un bénéfice considérable, compte tenu de leur vulnérabilité à cet égard.
Les missions réalisées depuis 18 mois par les équipes RYDGE Conseil mettent en évidence des gains quantifiables.
A titre illustratif :
Sur le cycle fournisseur, de l’achat au paiement :
- une augmentation des taux de conformité des commandes à hauteur de 95% ( nbre de factures conformes/nbre de factures fournisseur total x100) ;
- une réduction du coût moyen d’une facture fournisseur jusqu’à 40% (nbre de facture/nbre de salaire chargé + coût IT) ;
- une amélioration des délais de paiement de 10 à 20 jours : DPO (dette Frns /Achat TTC X 365 jours) ;
- l’amélioration des traitements comptables de clôture : réduction des FNP à 10%.
Sur le cycle client, de la commande à l’encaissement :
- une amélioration de l’expérience client : réduction du taux de litige à 5% ;
- une amélioration du DSO (créances clients/CA TTC x 365 jours) de 10 à 20 jours ;
- une amélioration du délai de traitement d’une commande jusqu'à 40% ;
- une amélioration du délai de facturation (de 7 à 10 jours à 2 jours).
Fort de ces expériences, ce que les dirigeants doivent dès à présent commencer à faire :
- prendre contact avec les équipes RYDGE Conseil dédiées (expert-comptable, avocat et spécialistes de la transformation), pour lancer dès à présent leur projet de mise en conformité à la réforme de la facturation électronique.
Le 1er septembre 2026 c’est demain ! Anticiper la réforme, c’est pérenniser votre organisation.
En attendant, réalisez, en seulement 10 minutes, le diagnostic de conformité de votre entreprise, en vue du passage à la facturation électronique :